Réaliser son premier achat immobilier est une étape importante, parfois intimidante, mais surtout pleine d’opportunités.
Que vous souhaitiez vous loger ou investir, ce projet nécessite une bonne préparation. Budget, aides, type de bien, étapes d’achat… mieux vaut avancer avec méthode pour éviter les erreurs.
Ce guide vous donne toutes les clés pour réussir votre premier achat immobilier, en toute confiance.
Avant de vous lancer dans l’achat, vous devez comprendre les raisons qui rendent l’immobilier si attractif, surtout pour un premier investissement.
L’achat immobilier reste l’un des moyens les plus sûrs pour bâtir un patrimoine durable.
En devenant propriétaire, vous capitalisez chaque mois grâce au remboursement de votre prêt. À terme, vous possédez un bien tangible qui peut être transmis ou revendu.
L’immobilier est une valeur refuge. Dans un contexte de hausse des prix, investir dans la pierre permet de préserver la valeur de votre épargne.
Les loyers perçus augmentent souvent avec l’inflation, ce qui renforce la rentabilité à long terme.
Acheter pour louer dès son premier achat peut être une stratégie pertinente, surtout si vous ne souhaitez pas vous installer durablement dans une ville ou si les prix y sont trop élevés.
En optant pour un bien locatif dans une ville à forte rentabilité, vous mettez à profit votre capacité d’emprunt pour générer des revenus passifs.
Cette approche permet aussi de rester locataire dans une grande métropole tout en construisant votre patrimoine ailleurs.
Autre avantage : les loyers perçus peuvent couvrir tout ou partie de vos mensualités de crédit.
Cela vous laisse la possibilité de conserver votre capacité d’emprunt intacte pour financer une résidence principale plus tard, lorsque votre situation familiale ou professionnelle aura évolué.
Déterminer votre budget est une étape clé pour éviter les mauvaises surprises et orienter vos recherches vers des biens réellement accessibles.
Votre capacité d’emprunt correspond au montant maximal que vous pouvez emprunter sans dépasser un taux d’endettement acceptable.
En France, ce taux est généralement limité à 35 % des revenus nets, assurance incluse.
Pour le calculer, il faut prendre en compte l’ensemble de vos revenus (salaires, primes, revenus fonciers…) et déduire vos charges fixes (loyers, crédits en cours, pensions, etc.).
L’apport personnel joue également un rôle. Plus il est élevé, plus vous renforcez votre dossier. Il permet notamment de couvrir les frais annexes (notaire, garantie, agence) et de limiter le montant à emprunter.
Enfin, le type de bien visé et le projet (résidence principale ou investissement locatif) influencent les conditions proposées par les banques.
Pour affiner vos calculs, l’idéal est de passer par un simulateur en ligne ou de solliciter un courtier, qui pourra vous orienter vers les meilleures offres du marché.
Lors d’un premier achat immobilier, le prix du bien ne représente qu’une partie du budget à prévoir. Il faut y ajouter les frais de notaire, qui s’élèvent à environ 7 à 8 % dans l’ancien (contre 2 à 3 % dans le neuf).
Il faut aussi intégrer les frais d’agence s’ils ne sont pas à la charge du vendeur. Les travaux éventuels doivent également être anticipés, qu’il s’agisse de rafraîchissement (peinture, sol) ou de rénovation plus lourde (cuisine, salle de bains, électricité).
Ne pas intégrer ces coûts dès le départ peut compromettre votre financement ou votre trésorerie une fois propriétaire.
Pensez donc à établir un budget global précis et, si possible, de prévoir une marge de sécurité pour les imprévus.
Faire son premier achat immobilier peut être plus accessible qu’on ne le pense grâce à plusieurs dispositifs de soutien financier.
Cumuler plusieurs dispositifs est d’ailleurs possible, ce qui permet d’alléger le financement global et de sécuriser davantage son premier achat.
Réservé aux primo-accédants, le PTZ permet d’emprunter une partie du montant sans intérêts. Il est accessible pour l’achat d’une résidence principale neuve, ou d’un bien ancien avec travaux représentant au moins 25 % du coût total. Le montant accordé dépend de la localisation du bien et des revenus du foyer.
De nombreuses collectivités (villes, départements, régions) proposent des coups de pouce : subventions, PTZ locaux, exonérations temporaires de taxe foncière.
Ces aides varient selon les territoires. Pensez donc à vous renseigner auprès de la mairie ou de l’ADIL locale.
Accessible aux salariés du secteur privé (hors agriculture), ce prêt à taux réduit peut financer jusqu’à 40 000 € pour une résidence principale, sous conditions de ressources.
Pour ceux qui achètent dans une optique locative sociale, ce dispositif permet de bénéficier d’une réduction d’impôt en contrepartie de loyers modérés et de conditions de ressources du locataire.
C’est une solution à envisager pour les projets d’investissement solidaire.
Dans certaines zones de rénovation urbaine, la TVA peut être abaissée à 5,5 % au lieu de 20 % pour l’achat d’un logement neuf.
Cela peut représenter une économie significative sur le coût global d’acquisition, à condition de respecter les plafonds de ressources.
Le choix du type de bien dépend de vos objectifs : vivre dans le logement ou le mettre en location.
Chaque option présente des avantages et des contraintes qu’il faut bien analyser.
Acheter sa résidence principale permet de ne plus payer de loyer et de se constituer un patrimoine dans la durée. C’est un choix de sécurité, mais peu rentable financièrement, car il ne génère aucun revenu locatif.
À l’inverse, un investissement locatif dans une ville à fort rendement (Le Havre, Saint-Étienne…) permet de percevoir des loyers, d’optimiser sa fiscalité et de profiter de l’effet de levier du crédit.
Le bien peut s’autofinancer, voire dégager un cash-flow positif. En revanche, il nécessite une gestion active et comporte des risques locatifs.
Les appartements, notamment les petites surfaces comme les T1 ou T2, sont souvent privilégiés pour débuter. Leur prix d’achat est plus accessible, ils se louent facilement, notamment en zone urbaine, et la gestion locative est simplifiée.
Les maisons offrent plus d’espace, séduisent les familles et peuvent générer des loyers plus élevés. Cependant, elles impliquent davantage d’entretien et peuvent connaître une vacance locative plus longue.
Enfin, l’immeuble de rapport représente une stratégie plus ambitieuse.
Il permet de mutualiser les risques locatifs, d’optimiser les coûts (pas de syndic, travaux globalisés) et d’obtenir une rentabilité plus élevée. Toutefois, il exige un budget plus conséquent, une bonne gestion et une certaine expérience.
Le choix dépend donc du capital disponible, de la stratégie visée (rendement, valorisation, transmission) et du temps que l’on souhaite consacrer à la gestion du bien.
Acheter un bien ancien avec travaux est souvent une stratégie gagnante pour les primo-accédants.
En voici les raisons :
Ce type de projet nécessite toutefois de bien s’entourer : artisans fiables, devis précis, suivi rigoureux. C’est une opportunité accessible avec un budget raisonnable, à condition d’être bien préparé.
Acheter un bien immobilier pour la première fois implique de suivre plusieurs étapes clés.
De la recherche du bien jusqu’à la signature chez le notaire, chaque phase demande rigueur, préparation et accompagnement.
Déterminez précisément vos critères :
Consultez régulièrement les annonces en ligne, activez des alertes et planifiez des visites.
Visiter plusieurs biens vous permet d’affiner vos attentes et d'évaluer le marché local.
Une fois le bien idéal trouvé, vous pouvez formuler une offre d’achat, souvent en dessous du prix affiché si le bien est sur le marché depuis un certain temps ou nécessite des travaux.
Si l’offre est acceptée, vous signez un compromis de vente. Celui-ci fixe les conditions de la transaction et inclut des clauses suspensives, notamment celle liée à l’obtention d’un crédit immobilier.
Préparez un dossier solide : justificatifs de revenus, relevés bancaires, pièces d’identité, etc.
N’hésitez pas à faire appel à un courtier pour comparer les offres et négocier le meilleur taux, les garanties et les frais annexes. Pensez également à anticiper l’assurance emprunteur, obligatoire.
Après l’accord définitif de la banque, le notaire convoque les parties pour la signature de l’acte de vente. Vous versez les fonds et devenez officiellement propriétaire. C’est aussi à ce moment que vous recevez les clés du bien.
Un premier achat immobilier peut être source d’erreurs si l’on manque d’expérience. Voici les pièges les plus fréquents à éviter pour réussir votre projet sereinement.
Charges de copropriété, taxe foncière, coûts de gestion… Ne vous laissez pas surprendre. Faites une estimation réaliste de tous les frais liés au bien.
Un bien mal situé se louera difficilement. Privilégiez les quartiers proches des transports, des universités ou des bassins d’emploi.
Ne foncez pas sur le premier bien venu. Posez-vous les bonnes questions : quel est mon objectif ? Quelle rentabilité minimale je vise ?
L’accompagnement d’un professionnel peut éviter les erreurs.
Choisir le bon bien, maîtriser le budget, éviter les pièges : un premier achat immobilier peut vite devenir complexe. Investir dans l’ancien vous propose un accompagnement personnalisé, de la recherche du bien à la mise en location, partout en France.
Grâce à notre expertise en investissement locatif clé en main, vous faites votre premier achat en toute sérénité.
Se lancer dans un premier achat immobilier est une étape clé qui demande méthode et préparation. En définissant un budget réaliste, en choisissant le bon type de bien et en évitant les erreurs classiques, vous mettez toutes les chances de votre côté. Pour sécuriser votre projet, faites-vous accompagner par des professionnels. Investir dans l’ancien vous guide à chaque étape pour réussir votre premier investissement locatif partout en France.