Le déficit foncier permet aux propriétaires bailleurs de déduire certaines charges de leurs revenus imposables, en particulier les travaux réalisés dans les logements loués nus.
Voici ce qu’il faut retenir sur les travaux et le déficit foncier selon les experts d’Investir dans l'ancien :
Le déficit foncier est une opération fiscale qui permet de réduire l’impôt en déduisant certaines charges supérieures aux loyers perçus.
Pour en bénéficier :
Les travaux doivent concerner la conservation ou l'amélioration du bien, hors construction et agrandissement.
Type de travaux | Éligibilité |
---|---|
Entretien | Oui |
Réparation | Oui |
Amélioration | Oui |
Construction | Non |
Agrandissement | Non |
Ils permettent de maintenir le bien en bon état sans en modifier la structure.
Ils incluent, par exemple :
Ils remettent en état des éléments dégradés sans modifier la structure ni améliorer la performance initiale.
Ils peuvent concerner :
Les travaux d’amélioration apportent un confort ou une fonctionnalité supplémentaire au logement, sans en changer la structure.
Ils incluent par exemple :
Les constructions neuves, agrandissements, reconstructions ou transformations majeures ne sont pas éligibles au déficit foncier. Ces travaux créent de la surface ou modifient profondément la structure du bien.
Voici les règles clés pour imputer le déficit foncier :
Déduction | Plafond |
---|---|
Revenu global | 10 700 € ou 21 400 €* |
Revenus fonciers | Report possible sur 10 ans |
*21 400 € si les travaux concernent des logements énergivores (DPE F ou G).
Vous pouvez déduire jusqu’à 10 700 € de déficit foncier par an de votre revenu global.
Ce plafond est doublé, soit 21 400 €, si les travaux concernent la rénovation énergétique et répondent aux critères réglementaires en vigueur. Au-delà, le surplus est reportable.
Si le déficit dépasse le plafond annuel, l’excédent peut être reporté sur les revenus fonciers des 10 années suivantes.
Cela permet de continuer à réduire l’imposition sur ces revenus futurs. Ce mécanisme optimise la fiscalité sur le long terme.
Les travaux de rénovation énergétique bénéficient d’un plafond de déduction doublé (jusqu’à 21 400 €). Ils peuvent aussi ouvrir droit à des aides comme MaPrimeRénov’ ou des subventions locales.
Cela renforce l’intérêt fiscal et financier de ce type d’investissement.
La déclaration s’effectue sur le formulaire 2044.
Il faut inscrire :
Les experts d’Investir dans l’ancien vous conseillent de conserver tous les justificatifs des travaux afin de prouver la nature et le montant des dépenses en cas de contrôle fiscal :
Voici des exemples concrets de calcul du déficit foncier :
Voici un exemple détaillé pour un seul bien générant un déficit foncier :
Voici un exemple avec plusieurs biens en portefeuille :
Voici deux stratégies pensées par Investir dans l’ancien pour maximiser les avantages fiscaux et rentabiliser ses travaux.
Après avoir rénové des centaines de biens chez Investir dans l’ancien, on peut affirmer que les travaux permettent de proposer un bien de meilleure qualité et de justifier un loyer plus élevé.
Une rénovation soignée améliore aussi la rentabilité et réduit les risques de vacance locative. C’est une stratégie efficace pour rentabiliser les dépenses engagées et optimiser les revenus fonciers.
Le choix dépend de votre objectif :
Investir dans l'ancien vous propose un accompagnement personnalisé pour trouver des biens rentables, gérer vos travaux et optimiser votre fiscalité.
Grâce à une expertise locale et des conseils adaptés, vous bénéficiez d’un suivi complet, de la recherche du bien à la mise en location.
Le déficit foncier reste une solution efficace pour optimiser la fiscalité des investisseurs en immobilier ancien. En ciblant les travaux déductibles et en respectant les règles, vous pouvez réduire significativement votre impôt. Une bonne stratégie permet aussi de valoriser votre patrimoine. Investir dans l’ancien vous accompagne pour réussir chaque étape de votre projet immobilier.