Depuis plusieurs années, adhérer à un Centre de Gestion Agréé (CGA) permettait aux bailleurs en meublé d’obtenir des avantages fiscaux intéressants. Mais la loi de finances pour 2024 a mis fin à ces dispositifs à compter du 1er janvier 2025. Alors, faut-il encore adhérer à un CGA en tant que loueur en meublé ?
Voici ce qu’il faut savoir pour faire le bon choix.
Lorsqu'on investit en location meublée, notamment sous le régime réel, la gestion comptable et fiscale peut rapidement s’avérer technique. Dans ce contexte, l’adhésion à un Centre de Gestion Agréé (CGA) a longtemps constitué un levier de sécurisation et d’optimisation pour les bailleurs.
Un Centre de Gestion Agréé est une structure associative reconnue par l’administration fiscale. Son rôle est d’accompagner les entrepreneurs individuels dans la bonne tenue de leur comptabilité et le respect de leurs obligations fiscales.
Il propose également des services comme :
Bien sûr, voici une version un peu plus détaillée tout en restant concise :
En location meublée, notamment lorsque le bailleur opte pour le régime réel d’imposition, la tenue d’une comptabilité conforme aux exigences fiscales devient indispensable. Ce régime impose en effet l’établissement des documents comptables comme :
Ces documents techniques nécessitent rigueur, expertise et méthode.
Dans ce cadre, l’adhésion à un Centre de Gestion Agréé permet de sécuriser sa déclaration et de s’assurer du respect des obligations comptables. Elle témoigne aussi d’une démarche de transparence appréciée de l’administration fiscale.
Jusqu’en 2023, l’adhésion à un CGA offrait également un avantage fiscal incitatif : la non-majoration de 10 % du bénéfice imposable. Cette mesure a toutefois été supprimée à compter de 2023, ce qui a modifié l’intérêt purement fiscal de l’adhésion, sans en faire disparaître totalement la pertinence.
Bien que complémentaires, un Centre de Gestion Agréé (CGA) et un expert-comptable n’ont pas les mêmes missions, ni le même rôle dans l’accompagnement des loueurs en meublé.
L’expert-comptable est un professionnel libéral chargé de la tenue, de la révision et de l’établissement de la comptabilité. Il peut se voir confier l’intégralité des obligations fiscales du loueur, de la saisie comptable à la déclaration du résultat, en passant par la production de la liasse fiscale.
Son rôle est opérationnel : il fait la comptabilité.
Le CGA, quant à lui, est une structure associative dont le rôle est davantage pédagogique et préventif. Il n’établit pas la comptabilité, mais il en contrôle la cohérence et la vraisemblance une fois celle-ci réalisée, généralement par un expert-comptable.
Il propose également des services complémentaires comme des formations, des outils d’aide à la gestion, et un appui en cas de contrôle fiscal.
Ainsi, l’expert-comptable est un prestataire, tandis que le CGA est un organisme de contrôle et de soutien agréé par l’administration fiscale.
Ils peuvent intervenir de manière conjointe, mais sur des volets bien distincts.
Ce tableau récapitule les principales différences entre les deux :
Critères | Expert-comptable | CGA |
---|---|---|
Statut | Profession libérale, inscrit à l'Ordre des experts-comptables | Association agréée par l'Administration fiscale |
Fonction principale | Tenue et production de la comptabilité | Contrôle de cohérence et accompagnement pédagogique |
Intervention | Opérationnelle (il assure personnellement la tenue de la comptabilité) | Préventive (il vérifie et forme) |
Services proposés |
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Obligatoire ? | Non, mais fortement recommandé | Non, mais utile dans certains cas |
Jusqu’en 2024, les adhérents à un CGA pouvaient :
Mais l’article 21 de la loi de finances pour 2024 (Loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023) a supprimé ces deux dispositifs. À compter du 1er janvier 2025, les adhérents et non-adhérents sont donc fiscalement traités de la même façon.
Même si les avantages fiscaux sont supprimés, un CGA peut rester utile pour certains profils
Cela dit, l’adhésion est désormais davantage un choix de confort que de stratégie fiscale.
L’adhésion à un Centre de Gestion Agréé n’est pas ouverte à tous les bailleurs : elle dépend du régime d’imposition choisi. En location meublée, seuls certains profils peuvent en bénéficier.
Les bailleurs en location meublée non professionnelle (LMNP) ou professionnelle (LMP), soumis au régime réel, peuvent adhérer à un CGA.
Ce régime impose la tenue d’une comptabilité complète : bilan, compte de résultat, liasse fiscale… Un accompagnement devient alors pertinent, notamment pour sécuriser les déclarations et mieux comprendre les règles fiscales applicables.
L’adhésion à un CGA s’adresse donc aux investisseurs souhaitant une gestion rigoureuse et conforme de leur activité locative, qu’ils gèrent eux-mêmes leur comptabilité ou qu’ils fassent appel à un expert-comptable.
Non. Les contribuables au régime micro-BIC ne peuvent pas adhérer à un CGA, car ce régime est forfaitaire. Il ne nécessite pas de comptabilité détaillée ni de contrôle de cohérence.
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Ce n'est pas tout, notre service clé en main inclut également :
Adhérer à un CGA en 2025 n’offre plus les avantages fiscaux d’autrefois, mais cela peut rester utile pour certains investisseurs soucieux de sécuriser leur comptabilité et d’éviter tout litige fiscal. Pour ceux qui souhaitent un accompagnement plus poussé ou externaliser totalement la gestion comptable, l’expert-comptable reste la solution la plus complète. Dans tous les cas, Investir dans l’ancien vous accompagne à chaque étape de votre projet locatif, de l’optimisation fiscale à la déclaration de vos revenus, pour vous permettre d’investir sereinement.