Si vous envisagez un investissement immobilier locatif à Montpellier, il est important de bien comprendre l'écosystème actuel du marché immobilier. Les revenus locatifs et la rentabilité de votre investissement dépendent largement de la manière dont vous gérez votre patrimoine immobilier. Dans le cadre d'un projet d'investissement locatif, il est primordial de maîtriser les dispositifs fiscaux disponibles, comme la loi Pinel, qui peut vous offrir des réductions d'impôt sur vos revenus fonciers.
Par ailleurs, avec l'essor des locations courtes durées via des plateformes telles qu'Airbnb, il est essentiel d'évaluer les restrictions Airbnb Montpellier qui sont en vigueur. Ces limitations, souvent liées à la réglementation meublés touristiques, nécessitent une analyse attentive, notamment pour comprendre leur impact sur le marché immobilier locatif Montpellier et les investisseurs.
La présence croissante de meublés touristiques à Montpellier a profondément transformé le marché ces dernières années. Cela a conduit à l'introduction d'une réglementation stricte pour encadrer ces activités, incluant des quotas location courte durée et un contrôle des locations touristiques. Avant d'examiner ces évolutions, il est primordial de comprendre comment la Métropole limite les meublés touristiques et l'impact de ces limitations sur les opportunités d'investissement.
Montpellier connaît une véritable explosion du nombre de meublés touristiques. Début 2025, la ville comptait 5 728 logements enregistrés comme meublés touristiques, dont plus de 3 000 sont utilisés comme résidences secondaires. Cette évolution dépasse largement la demande réelle en logements touristiques classiques et crée une forte tension sur le marché immobilier locatif. À Lattes, une commune voisine, on dénombre également 449 meublés touristiques, dont une proportion significative en résidences secondaires.
La prolifération des locations de courte durée, notamment via des plateformes comme Airbnb, réduit considérablement l'offre de logements destinés aux résidents permanents. Cela intensifie la spéculation immobilière, entraînant une hausse des prix d'achat et des loyers. Ce phénomène déséquilibre le marché immobilier de Montpellier, rendant difficile l'accès à des logements abordables pour les ménages modestes et les primo-accédants.
Par ailleurs, l'augmentation rapide des meublés touristiques impacte directement la gestion locative traditionnelle. Les investisseurs doivent désormais tenir compte des nouvelles contraintes réglementaires et fiscales.
Les riverains, confrontés à la saturation du centre-ville par les logements touristiques, expriment une inquiétude croissante. Ils dénoncent une perte de qualité de vie, liée notamment aux nuisances et au manque de logements accessibles. Du côté des professionnels du tourisme, les avis sont partagés : certains réclament un cadre réglementaire strict pour mieux réguler une offre parfois anarchique, tandis que d'autres craignent que des restrictions trop sévères freinent la croissance du secteur touristique local. Ce dernier reste un moteur essentiel de l'investissement immobilier dans la région.
Face à la saturation du centre-ville et à la pression sur le marché immobilier locatif, la Métropole de Montpellier a adopté, le 14 octobre 2025, un ensemble de mesures particulièrement strictes pour encadrer la location de meublés touristiques. Désormais, un quota maximal de 770 logements dédiés à la location de courte durée est instauré dans le cœur historique de l’Écusson, où la pression touristique est la plus forte. De plus, le plafond de location annuel est réduit de 120 à 90 jours par an pour chaque logement concerné.
En cas de non-respect de cette limite des 90 jours, les amendes peuvent atteindre jusqu’à 100 000 euros, un montant dissuasif visant à décourager les investisseurs peu scrupuleux. Ces dispositions s’appuient sur la loi n° 2024-1039 du 19 novembre 2024, qui renforce les droits des collectivités à réguler ce secteur et impose une autorisation préalable pour tout nouveau meublé touristique.
La démarche de Montpellier s’inscrit dans une tendance nationale de régulation des locations touristiques. D’autres grandes villes comme Paris, Lyon ou Bordeaux ont également instauré des quotas stricts dans certains quartiers, des plafonds de nuitées et des amendes en cas d’infraction. Ce qui distingue Montpellier, c’est la rapidité et la radicalité de son durcissement, faisant de la ville un véritable laboratoire du « zéro tolérance » sur cette problématique. À l’échelle nationale, la loi de novembre 2024 offre désormais à toutes les communes un cadre légal pour agir, mais c’est à Montpellier que la mobilisation des élus en faveur de la limitation des locations de courte durée se montre la plus déterminée.
La réglementation prévoit toutefois des exceptions et des ajustements. Les logements anciennement déclarés comme résidences secondaires ne sont pas immédiatement soumis au nouveau plafond, mais doivent faire l’objet d’une stricte déclaration et d’un suivi renforcé.
Pour les propriétaires souhaitant convertir un logement classique en meublé touristique, une autorisation de changement d’usage sera désormais nécessaire, soumise à l’approbation de la Métropole. En outre, ces logements devront respecter les critères de performance énergétique (DPE A à E). Une dérogation peut également être envisagée pour les habitations très isolées ou difficilement louables en location classique, afin de maintenir l’attractivité touristique dans certains secteurs.
Ces mesures reflètent la volonté de la Métropole de trouver un équilibre entre la vitalité du secteur touristique et la préservation du logement pour les résidents permanents.
La nouvelle réglementation impose aux propriétaires de meublés touristiques à Montpellier une réduction significative des périodes de location, ce qui peut affecter leur rentabilité et leurs revenus locatifs. En limitant la location à 90 jours par an au lieu de 120, le nombre de séjours touristiques possibles diminue, impactant directement les gains réalisés grâce à la location courte durée Montpellier. De plus, l’instauration d’un quota de 770 meublés dans l’Écusson restreint l’accès à ce marché pour les nouveaux projets. Les investisseurs doivent donc revoir leurs stratégies, notamment en envisageant des localisations hors centre ou des investissements locatifs plus classiques, comme la location nue.
Ces mesures offrent un soulagement notable aux résidents en améliorant l’accès au logement permanent et en réduisant les nuisances liées à la surconcentration de logements touristiques. La diminution des meublés touristiques favorise une meilleure mixité sociale et préserve la cohésion urbaine, essentielle dans un contexte où Montpellier doit répondre à une forte demande en logements sociaux.
En libérant du foncier pour des baux classiques, la mesure contribue à stabiliser les loyers et à rééquilibrer le marché immobilier Montpellier au bénéfice des habitants. Cela réduit également les tensions sur le marché locatif traditionnel.
Malgré ces avantages, la mise en œuvre de la réglementation suscite des interrogations. Certains professionnels du secteur soulignent la difficulté à contrôler et faire respecter les plafonds de location, surtout avec l’évolution rapide des plateformes comme Airbnb, qui pourraient contourner certaines obligations.
De plus, certains craignent un déplacement du problème vers les communes périphériques moins régulées, où la pression reste forte. Enfin, des investisseurs dénoncent une limitation excessive portée au projet d’investissement locatif, estimant que ces restrictions freineraient la dynamique touristique et l’attractivité économique de Montpellier.
Ces critiques mettent en lumière la complexité de concilier gestion locative, fiscalité et besoins sociétaux dans un marché aussi tendu.
Montpellier prend des mesures audacieuses pour lutter contre la saturation des meublés touristiques. En instaurant des quotas stricts et en limitant la durée de location à 90 jours par an, la ville cherche à protéger ses habitants, stabiliser le marché immobilier local et préserver la qualité de vie tout en conciliant les besoins du tourisme.
Pour les investisseurs, s’adapter à cette nouvelle réglementation est désormais incontournable. Cela permet de sécuriser la rentabilité de leur investissement locatif et de rester compétitif dans un marché en pleine transformation.
N’attendez plus : analysez votre projet, prenez en compte les contraintes légales et optimisez votre stratégie pour réussir sur ce marché en mutation.
La Métropole de Montpellier a mis en place de nouvelles règles pour encadrer les meublés touristiques. Ces mesures incluent :
La zone à quota instaurée dans le centre de Montpellier vise à limiter la prolifération des meublés touristiques dans une zone déjà saturée. Elle impose :
En cas de non-respect de la réglementation, plusieurs sanctions sont prévues :
Les propriétaires doivent se conformer à plusieurs obligations pour louer un meublé touristique :