Nouveau DPE : 1 logement sur 2 chauffé à l’électricité verra sa note améliorée d'un cran en 2026

Si vous envisagez d’investir dans l’immobilier locatif, il est essentiel de vous préparer à la réforme du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) prévue pour 2026. Cette évolution, appelée nouveau DPE 2026, modifiera les critères de calcul de la performance énergétique, influençant directement la rentabilité locative et la valorisation des biens. Une attention particulière sera portée aux logements chauffés à l'électricité, grâce à une méthode de calcul plus équitable, reflétant l'impact positif d'une électricité désormais plus verte et une amélioration de la étiquette énergétique chauffage électrique.

Anticiper ces changements est une opportunité pour optimiser vos revenus locatifs et mieux orienter vos investissements. Dans un contexte où la performance énergétique joue un rôle clé pour les locataires et investisseurs, comprendre la réforme DPE 2026 vous aidera à éviter les risques liés aux passoires thermiques et aux restrictions sur les logements classés F ou G.

Comprendre le nouveau système de DPE 2026

Qu'est-ce que le Diagnostic de Performance Énergétique ?

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est un outil incontournable dans le secteur immobilier. Il est obligatoire pour toute vente ou location de logement. Ce diagnostic évalue la performance énergétique d'un bien en utilisant une double étiquette : une pour l'énergie et une pour le climat. Ces étiquettes vont de A (très économe) à G (passoire thermique).

Le DPE fournit des informations précieuses aux acquéreurs et locataires, notamment en estimant les consommations d'énergie liées au chauffage, à la production d'eau chaude, à l'éclairage, et, plus récemment, à des postes comme la ventilation mécanique. Ce dispositif joue un rôle clé pour encourager la rénovation énergétique, un levier essentiel pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliorer la qualité des logements.

Les modifications apportées au DPE en 2026

À partir de 2026, le DPE connaîtra des évolutions majeures, notamment dans la manière d'évaluer le chauffage électrique. Ces ajustements, partie intégrante de la modification DPE 2026, visent à mieux refléter l'impact environnemental réel des logements, tout en prenant en compte les progrès technologiques et les nouvelles orientations des politiques énergétiques. Cette révision marque une étape importante vers une meilleure intégration des critères liés au chauffage électrique et DPE.

La révision de la méthode de calcul permettra une évaluation plus précise de la performance énergétique des logements. Grâce à cette évolution, certains logements chauffés à l'électricité pourraient voir leur note DPE logement électrique s’améliorer, reflétant une meilleure valorisation. Pour les propriétaires, cela représente une opportunité d'augmenter la valeur de leur bien grâce à une étiquette énergétique plus avantageuse, favorisant une amélioration de l'étiquette énergétique. Cette réforme rééquilibrée offre un avantage compétitif sur le marché immobilier.

Impact de la réforme du DPE sur les logements électriques

Pourquoi les logements électriques sont favorisés ?

La réforme du DPE prévue pour 2026 apporte un changement significatif pour les logements chauffés à l’électricité. Le coefficient d’énergie primaire attribué à l’électricité passe de 2,3 à 1,9, ce qui corrige un désavantage historique. Jusqu’à présent, ces logements étaient souvent pénalisés par rapport à ceux chauffés au gaz, au fioul ou au bois. Ce nouvel ajustement reflète mieux la réalité environnementale actuelle, où l’électricité devient de plus en plus décarbonée.

Grâce à cette réforme, près de 47 % des logements électriques verront leur note énergétique s’améliorer d’une classe en 2026, représentant environ 7 millions de résidences principales. Cette progression concerne principalement les logements auparavant classés comme énergivores, revalorisant ainsi leur image et leur attractivité sur le marché immobilier.

Effets sur la valeur et le marché des logements électriques

La meilleure note DPE des logements chauffés à l’électricité aura des répercussions positives sur leur valeur immobilière et leur potentiel locatif. Avec une amélioration de la classe énergétique logement, ces biens se démarqueront grâce à une étiquette énergétique plus avantageuse. Cela pourrait faciliter leur mise en location, entraîner des loyers plus élevés et accroître leur valorisation patrimoniale.

Ce changement intervient dans un contexte réglementaire où les passoires thermiques classées F et G sont progressivement interdites à la location. Ainsi, les propriétaires de logements chauffés à l’électricité disposeront d’un avantage compétitif important. Cela met en lumière une clé essentielle de l’évolution et de la révision méthode DPE 2026, qui favorise une revalorisation des logements en adéquation avec la transition énergétique.

En somme, cette réforme encourage les investissements locatifs dans des logements plus verts et mieux notés, tout en augmentant leur rentabilité brute et leur valorisation patrimoniale.

Conséquences pour les propriétaires et futurs acheteurs

Avantages pour les propriétaires actuels

Pour les propriétaires dont le logement est chauffé à l’électricité, la réforme du DPE 2026 représente une véritable bouffée d’oxygène. Grâce à la revalorisation du coefficient d’énergie primaire de l’électricité, qui passe de 2,3 à 1,9, ces logements pourront bénéficier d’une meilleure note DPE, parfois jusqu’à une classe énergétique supérieure. Cette amélioration facilite la mise en location ou la vente du bien, car une meilleure étiquette énergétique accroît son attractivité et peut justifier des loyers plus élevés.

En outre, les propriétaires auront plus de facilité à éviter les restrictions liées à l’interdiction progressive de location des passoires énergétiques classées F et G. Cela préserve non seulement la rentabilité locative, mais aussi la valeur patrimoniale du bien. Par ailleurs, cette réforme peut réduire la nécessité de réaliser des travaux lourds, car certains gains sont obtenus automatiquement grâce à la modification de la méthode de calcul du DPE.

Considérations pour les acheteurs et investisseurs

Pour les acheteurs et investisseurs, la nouvelle méthode de calcul du DPE 2026 encourage à privilégier les logements chauffés à l’électricité. Ces biens seront mieux classés, ce qui les rendra potentiellement plus rentables à long terme. Une meilleure note énergétique diminue les risques de requalification en passoire thermique, offrant ainsi une stabilité accrue dans les revenus locatifs. De plus, cela facilite l’obtention de crédits immobiliers attractifs grâce à un patrimoine énergétiquement performant.

Il est toutefois essentiel d’analyser attentivement la classe énergétique issue du DPE 2026 afin de bien calibrer son projet d’investissement locatif. La nouvelle étiquette énergétique devient un critère clé dans le calcul de la rentabilité brute et nette.

Enfin, même sans entreprendre de gros travaux, certains logements pourraient voir leur valeur et leur attractivité augmenter grâce à cette réforme. Cela constitue une opportunité intéressante pour les investisseurs qui souhaitent optimiser leurs revenus fonciers, notamment dans un contexte où les normes environnementales jouent un rôle central dans la performance immobilière.

Conclusion

La réforme du DPE 2026 représente une opportunité précieuse pour les propriétaires de logements électriques. Elle promet une amélioration significative de la note DPE pour de nombreux biens. En mettant en avant l'électricité, cette réforme contribue à réduire le nombre de passoires thermiques, ce qui peut avoir un impact positif sur la valeur et la rentabilité locative des logements.

Avec plus de 850 000 logements susceptibles de sortir du statut de passoire thermique, l'avenir des logements électriques apparaît sous un jour plus prometteur. Agir dès maintenant peut vous offrir l'opportunité de maximiser vos revenus locatifs tout en renforçant votre patrimoine immobilier.

FAQ

Comment la révision du coefficient de conversion de l’électricité affectera-t-elle la note DPE des logements chauffés à l’électricité en 2026 ?

La révision du coefficient de conversion de l’électricité abaissera celui-ci de 2,3 à 1,9 dès le 1er janvier 2026. Cette baisse, essentielle dans le changement de DPE 2026, améliorera la note DPE des logements chauffés à l’électricité en reflétant plus fidèlement le mix électrique français. Cela pourrait permettre à certains logements de gagner une ou deux classes énergétiques et bénéficier de la meilleure étiquette énergétique chauffage électrique.

Quelles sont les conséquences pour les logements actuellement classés passoires thermiques grâce au nouveau calcul du DPE applicable dès janvier 2026 ?

Le nouveau calcul du DPE, applicable à partir de janvier 2026, corrige le biais pénalisant les logements chauffés à l’électricité. Grâce à cette réforme, près de 850 000 logements classés passoires thermiques (F ou G) pourront sortir de cette catégorie sans travaux. Leur note énergétique sera automatiquement revalorisée, offrant une opportunité majeure aux propriétaires pour éviter les défis de l'interdiction location DPE F G et maximiser les perspectives de valeur et location.

Comment les propriétaires peuvent-ils actualiser gratuitement leur Diagnostic de Performance Énergétique à partir de 2026 ?

À partir de 2026, les propriétaires auront la possibilité d’actualiser gratuitement leur Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Cette réforme, qui modifie la méthode de calcul, reflète mieux le mix énergétique français décarboné. Elle vise à rendre l'accès au DPE actualisé plus simple et sans coût supplémentaire annoncé. Toutefois, les détails précis seront confirmés après la consultation publique et l’arrêté prévu pour septembre 2025.

En quoi cette réforme du DPE impacte-t-elle les aides publiques comme MaPrimeRénov’ pour les logements chauffés à différentes énergies ?

La réforme du DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) n’a pas d’impact direct sur MaPrimeRénov' concernant l'obligation avant demande. Pour les logements chauffés à différentes énergies, cette aide reste accessible avec des ajustements sur les plafonds et les conditions d’éligibilité. Cependant, le retour du DPE obligatoire avant fin 2025 n’est pas prévu.