Le Covid 19 a ralenti le secteur de l’investissement locatif, les visites de biens sont interrompues, les notaires, artisans et agences immobilières ne travaillent plus ou au ralenti. Toutes les conséquences causées par le Covid 19 vont impacter fortement le marché de l’immobilier.
Les différents indices boursiers sont en chute libre et sont hautement spéculatifs ces derniers jours, toutes ces incertitudes économiques sont dues au coronavirus. Personne ne sait quand va s’arrêter cette crise, qui est aujourd’hui à la fois sanitaire et économique.
Nous connaissons déjà à l’heure actuelle la prévision économique de la France. Elle n’obtiendra pas une croissance économique positive cette année. Le gouvernement prévoit que nous allons entrer en phase de récession, avec une prévision de croissance de -1%.
Même l’OAT 10 ans, qui était passé en taux négatif depuis plus de 6 mois, descendant jusqu’à -0.4%, est remonté en flèche au-dessus des +0.25%.
Les premières baisses des prix apparaissent sur le marché : quelques dizaines d’annonces ont revu leur prix à la baisse de 5 à 15% ces derniers jours. Est-ce une baisse éphémère ou va-t-elle devenir durable ?
Le marché immobilier commence à entrer dans une phase d’instabilité, dans laquelle certains sont prêts à perdre des dizaines de milliers d’euros sur la valeur de leur bien afin de le vendre au plus vite. A l’heure actuelle il n’y a pas de réelles conséquences économiques qui pourraient expliquer ces baisses. Elles sont surtout liées à la psychologie des propriétaires : les propriétaires ont peur que les prix ne chutent davantage.
Le deuxième facteur qui pourrait expliquer cette baisse est le manque de transactions sur le marché. Certaines personnes ont besoin de récupérer de l’argent liquide rapidement, et n’ont pas d’autres solutions que de vendre moins cher pour attirer des investisseurs.
Avec les différentes opportunités qui se présentent sur le marché ces derniers jours. Il est possible d’obtenir une très bonne rentabilité, quasi impossible à avoir lorsque le marché de l’immobilier était encore stable. Les loyers étant très peu ou pas impactés par la crise du Covid-19. Il est possible d’acheter bien moins cher que le prix du marché et de louer au même prix qu’en décembre 2019 ou janvier 2020.
Le Covid-19 va permettre à certains investisseurs peu frileux de se constituer un patrimoine immobilier qu’ils pourront revendre plus cher d’ici quelques années.
Le coronavirus va permettre à la fois d’augmenter la rentabilité locative, mais également la plus-value à la revente. Le marché immobilier français connaît une augmentation d’environ 3% chaque année, une fois que la crise économique aura été surmonté, les prix devraient repartir à la hausse.
Attention toutefois à faire preuve de vigilance et de ne pas se précipiter dans votre achat. Il est recommandé de passer par un professionnel du secteur pour acquérir un bien. Celui-ci vous conseillera sur votre investissement locatif.
Mais alors, faut-il investir en 2021 ?
La crise sanitaire a affecté de très nombreux secteurs, toutefois le marché de l'immobilier reste préservé.
Bien sûr, le confinement a freiné provisoirement les opérations immobilières pendant plusieurs mois, mais de nombreux français souhaitent aujourd’hui acheter des espaces plus grands, dans des environnements plus calmes et plus éloignés des grandes villes.
Il faut dire que ce ne sont pas les taux de crédit immobilier qui les empêcheront d'investir, notamment parce que le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) a procédé à un assouplissement des conditions pour accorder un prêt immobilier. Il a été établi un taux d'endettement maximum à 35% et non plus à 33% comme cela était le cas avant janvier 2021. La durée du crédit reste de 25 ans maximum, mais il est néanmoins possible d'ajouter une modalité de remboursement différé sans dépasser 2 ans. Ces nouvelles mesures vont permettre aux ménages de voir leur capacité d’emprunt augmenter !
En plus de cet assouplissement, les taux d'intérêt restent très compétitifs. Depuis quelques années, les banques accordent des prêts immobiliers à des taux très bas, résultat direct de toutes les mesures prises par la Banque centrale européenne (BCE).
Il faut également noter que les ménages français ont beaucoup plus épargné depuis le début de la pandémie, ce qui a poussé les banques à rester aussi attractives que possible en baissant leurs taux d'emprunt.