Vous souhaitez investir dans l'immobilier mais hésitez encore entre le neuf et l'ancien ? En 2024, analyser les coûts et les rendements des biens neufs VS les biens anciens est une étape clé à ne pas négliger !
L'achat d'un logement neuf va de pair avec des garanties légales qui sont, pour les investisseurs, gages de confort et d'économies. D'après ce promoteur immobilier à Toulouse, les logements neufs doivent invariablement rimer avec amélioration de la qualité de vie. L'entrée de la luminosité naturelle doit être favorisée, l'isolation phonique doit être parfaite et l'isolation thermique, garantie par l'utilisation de matériaux de qualité supérieure. Outre le confort de vie ainsi permis, l'efficacité énergétique obtenue permet de réaliser des économies substantielles qui s'inscrivent en faveur de l'immobilier neuf.
Le dispositif Pinel a été pensé pour favoriser l'investissement locatif dans l'immobilier neuf. Cependant, il devrait disparaître en fin d'année. Si vous envisagez de profiter des avantages de cette défiscalisation d'ici le 31 décembre, sachez que pour un engagement de location de 6 ans, la réduction d'impôt est désormais de 9 %. Pour un engagement de 9 ans, elle est de 12 % et enfin, de 14 % pour un engagement de 12 années.
Qu'elle soit totale ou partielle, l'exonération de la taxe foncière pendant les deux premières années suivant la construction du logement neuf est également intéressante pour acheter sans alourdir sa charge fiscale.
On le sait : en 2024, les biens immobiliers neufs sont chers et tous les profils d'acheteurs ne peuvent y prétendre. Cette année, le Prêt à Taux Zéro (PTZ) continue néanmoins d'être une aide conséquente pour les primo-accédants qui investissent dans les zones tendues. Il a également l'avantage d'avoir été ouvert à davantage de revenus.
Sont considérées comme faisant partie de l'immobilier ancien, toutes les constructions datant de plus de 5 ans. Dans ce cadre, il est facile d'identifier son premier grand atout : sa variété. Diversité des époques, des styles mais également des prix : investir dans l'ancien est une opération qui semble, à première vue, beaucoup plus accessible mais également plus risquée qu'acheter dans le neuf.
En cause ? L'absence de garanties, les travaux de rénovation qui s'imposent souvent et toutes les nouvelles normes qui pourraient faire hésiter ceux et celles qui souhaitent investir dans le locatif.
La question des passoires thermiques
Le parc immobilier ancien est beaucoup plus vaste que le neuf et en ce sens, les logements sont plus nombreux à être proposés à la location. Or, les temps changent et les normes évoluent. Les biens appelés « passoires thermiques » ne pourront plus être proposés à la location à condition d'avoir au moins la classe F du DPE à partir du 1er janvier 2025 ou encore la classe E du DPE dès le 1er janvier 2028. D'ici le 1er janvier 2034, ils devront au moins avoir la classe D. Bon nombre de propriétaires qui ne souhaitent ou ne peuvent mettre en marche ces travaux seront pressés de vendre et les négociations possibles, d'autant plus intéressantes pour les investisseurs.
Pour réussir son investissement dans l'ancien, il sera pourtant nécessaire de faire un point quant à son rendement car les travaux de rénovation énergétique, malgré les subventions de l'État, peuvent entrainer des dépenses conséquentes.
Investir dans l'immobilier ancien ou neuf en 2024 ? La réponse vous appartient ! Les avantages fiscaux et les économies énergétiques à la clé continuent de faire pencher la balance en faveur du neuf. Les budgets les plus impactés par la hausse des taux d'emprunt pourront davantage se tourner vers l'ancien, à condition d'équilibrer la balance entre prix d'achat et dépenses en travaux et en rénovations énergétiques.